L'Etat de la France en 2017

II - Les points faibles de l'économie française

.

Les entreprises françaises décrochent par rapport à la concurrence.

.

La France prisonière de la trappe à sous-productivité

Compétitivité fiscale défavorable

Coût de la main-d'oeuvre trop élevé dans l'industrie française

Le retard français dans la robotisation

Le mauvais rapport qualité-prix des produits français

La bureaucratie des gros fournisseurs étouffe l'innovation des start-up

Les conséquences de la perte de compétitivité de la France

.

.

La France prisonière de la trappe à sous-productivité

.

Très lourdement taxées, les entreprises françaises n'ont pas les marges suffisantes pour investir. Avec des produits et un système de production de plus en plus obsolète, l'économie française décroche alors que le progrès technique se diffuse de plus en plus vite dans les pays émergents.

.

Compétitivité fiscale défavorable

.

Malgré un léger redressement grâce au CICE et au Pacte de Responsabilité de François Hollande, les entreprises françaises restent plus taxées que leurs concurrentes. Les entreprises soumises à la concurrence internationale doivent réduire leurs marges. Ceci réduit leur capacité d'investissement pour innover et accroître la qualité de leurs produits et services. Elles finissent par décrocher face à la concurrence, entraînant une dégradation du déficit de la balance commer depuis 2002.

Selon Patrick Artus, chaque euro de hausse de la consommation génère 80 centimes de hausse des importations. Autrement dit, le système productif français se révèle incapable de répondre à la demande intérieure. Pas plus que ses entreprises exportatrices n'ont les moyens de réagir vraiment à l'augmentation de la demande extérieure.

Le Point 15 Juin 2017

.

Projets du candidat Emmanuel Macron

Baisse de l'impôt sur les sociétés

Ramener progressivement l'impôt sur les sociétés de 33 % à 25 %, la moyenne de la zone €uro.

Optimisation de la fiscalité du travail, sans baisse du montant global

Le Président ne compte pas baisser davantage le coût du travail, après les 20 MD € de crédits d'impôts compétitivité-emploi (CICE) ainsi que les baisses de charges et d'impôts du Pacte de Responsabilité de François Hollande.

Le CICE devrait être simplement transformé en allègement pérenne de charges dès 2018.

Les diminutions de cotisations employeurs seront concentrées sur les bas salaires pour stimuler l'emploi le plus vite possible dans les services peu qualifiés.

Le Point - 15 Juin 2017

.

La fiscalité fiscale des entreprises en 2017

La compétitivité fiscale est le juste équilibre entre les dépenses publiques, nécessaires aux investissements dans les infrastructures et à la formation d'un personnel qualifié, et les impôts prélevés sur les entreprises.

En France, l'absence de réformes pour limiter les gaspillages colossaux d'un système social financé par les entreprises, se traduit par un très lourd handicap pour les entreprises françaises. Cette perte de compétitivité fiscale se traduit par la hausse du chômage et du déficit extérieur et une baisse des investissements des entreprises.

Un système social financé à 77 % par le travail

Selon le Haut Conseil du financement de la protection sociale [2] en 2010 77,3 % des ressources de la protection sociale étaient constituées de prélèvements assis sur le travail. L'introduction de la CSG en 1991 a peu changé la donne. Ce prélèvement, qui frappe aussi les revenus de l'épargne et les retraites, reste malgré tout assis à 70 % sur les revenus d'activité.

En alourdissant le coût du travail, le système français de financement des dépenses sociales nuit à la compétitivité et à l'emploi. De plus, les cotisations sociales et la CSG varient selon l'évolution des salaires et de l'emploi.

.

Poids des charges sociales et fiscales

Pays

% coût du travail

en 2010

Belgique 55,4 %
France 49,3 %
Allemagne 49,1 %
Suède 42,7 %
Royaume-Uni 32,7 %
USA 29,7 %
Israël 20,2 %
Corée du Sud 19,8 %
N. Zélande 16,9 %

Source : OCDE dans Capital Juin 2001 et Août 2011

.

Asphyxie fiscale des PME [3]

L'essentiel de l'innovation se fait dans les PME. Dans les grands groupes, la lourdeur administrative et le conformisme étouffent l'innovation. Ceci explique pourquoi selon l'Ifrap "les entreprises de taille intermédiaire réalisent 22 % de l'emploi et 33 % de nos exportations".

Ce sont ces grosses PME innovantes et leader sur leur niche d'activité qui font la puissance de l'industrie allemande. En France, les grands groupes proches du pouvoir ont pu se développer. Par contre, les PME sont asphyxiées par la pression fiscale.

.

Exemple d'une grosse PME de la logistique présente dans 15 pays européens et employant 5.000 personnes.

Type de prélèvements France Allemagne Royaume-Uni
Cotisations sociales / salaires 42,8 % 21,0 % 13,3 %
Impôts sur les sociétés / résultat fiscal 35,7 % 29,1 % 26,4 %
Taxes hors IS / résultat d'exploitation 24,2 % 3,6 % 13,7 %
Total prélèvements obligatoires / résultat d'exploitation 105,0 % 75,0 % 78,0 %

source Ifrap [3]

.

Le principal handicap fiscal des PME françaises vient des diverses taxes, peu connues du public mais dévastatrices pour les PME. Trop nombreuses, ces taxes siphonnent les faibles marges des PME. Trop complexes, elles génèrent de plus un énorme coût administratif et mettent en permanence les PME en risque juridique vis à vis de l'Administration fiscale.

Selon le pointage de l'Ifrap, la France compte pas moins de 153 dispositifs, qui collectent un montant colossal : 26,5 MD € en 2008 selon un rapport de la Cour des Comptes, soit la moitié des recettes de l'impôt sur les sociétés. Alors qu'en Allemagne, elles atteignent à peine 2 MD€. En plus, le système français est totalement émietté : les 25 plus gros prélèvements 80 % des recettes, notamment les taxes dans le secteur social (10,3 MD€), les collectivités locales (4,1 MD €) et l'environnement (2,7 MD €). Le reste est constitué d'innombrables petits prélèvements dans l'agriculture, les transports ou l'urbanisme. "La complexité déclarative et contentieuse doit être mise en évidence, déplore le rapport de l'Ifrap. Cela alourdit le travail administratif et comptable des entreprises et significativement les plus petites d'entre elles." Du côté de l'Etat (et des contribuables) cette prolifération de taxes accroît le coût de la collecte. L'Ifrap souligne que "82 dispositifs récoltent chacun moins de 30 M€. Et les financements sont extrêmement éparpillés, avec pas moins de 71 organismes bénéficiaires".

L'Allemagne impose moins ses sociétés que la France et "la majorité des impôts sont payés par l'entreprise lorsque les résultats le permettent, alors qu'en France, même si les résultats sont nuls, les taxes locales doivent être payées".

.

Coût de la main d'oeuvre trop élevé dans l'industrie française

.

En France, une fiscalité trop lourde se traduit par un coût du travail trop élevé qui lamine la capacité d'investissement des entreprises et des salaires faibles qui démotivent les salariés.

Pays € par heure
Royaume-Uni 15,8 €
Espagne 21,0 €
Italie 26,5 €
Zone Euro 29,7 €
Allemagne 35,4 €
France 35,9 €
Suède 40,5 €

Source : Direction de la Sécurité Sociale - Les Echos 6 Novembre 2012

"Notre paradoxe est d'avoir des salariés que l'on paie assez mal et des charges élevées" Hervé Novelli, ancien secrétaire d'Etat aux PME et vice-président de l'UMP dans Challenges du 31 Octobre 2012.

Selon le Haut Conseil du financement de la protection sociale [2], les exonérations de charges sociales sur les bas salaires, qui allègent le coût du travail, se concentrent "sur des secteurs fortement employeurs de main-d'oeuvre non qualifiée mais probablement peu exposés à la concurrence internationale", comme le commerce, la construction, l'hôtellerie-restauration. A l'inverse, l'industrie, qui offre de meilleurs salaires, en bénéficie peu.

De 2000 à 2011, les salaires progressent plus vites que l'inflation en France, alors que c'est l'inverse en Allemagne.

Depuis 2012, les salaires perdent en pouvoir d'achat dans une France en pleine crise, alors qu'ils progressent de nouveau dans une Allemagne qui a accompli la réforme de son économie.

Les multinationales fixent des salaires par branche trop élevés pour les PME.

En France, les négociations salariales de branches sont négociées par les représentants des grandes entreprises. Au final ce sont les multinationales qui fixent les salaires, pénalisant la compétitivité des PME par des minima trop élevés.

Dans Challenges du 10 Juillet 2014, Christian Saint-Etienne fait remarquer que depuis le milieu des années 2000, "les salaires ont progressé plus vite que la productivité, ce qui a contribué à la hausse des coûts de production et à la perte de compétitivité et de part de marché à l'export des entreprises françaises. Pour acheter la paix sociale, les grandes entreprises internationalisées ont lâché du lest sur les salaires dans l'Hexagone, qui représente moins du tiers de leur activité mondiale. Et elles ont contribué à alimenter une hausse des coûts insupportables pour les entreprises de taille intermédiaire et les PME. Cette dérive a été freinée en 2013, mais si elle devait reprendre, le bénéfice du CICE serait effacé en moins de 3 ans."

.

Le retard Français dans la robotisation.

Patrick Artus - Le Figaro Magazine 17 février 2017

Les travaux universitaires montrent qu'un salarié travaillant sur un robot crée 5 emplois de services autour de lui (entretien, gardiennage, restauration ....)

La robotisation permet d'améliorer la productivité et de maintenir des prix compétitifs sur le marché mondial, tout en créant des emplois qualifiés. La robotique industrielle procure une plus grande flexibilité de l'outil de production : les changements de série, une caractéristique essentielle dans le monde actuel, où la production de masse cède la place à des séries limitées et où les cycles de vie des produits se réduisent. Les robots permettent aussi de réduire les erreurs et d'améliorer la qualité des productions.

En 2011, la France aligne seulement 34.500 robots industriels, soit 4,5 fois moins qu'en Allemagne. Depuis 2000, les entreprises françaises sont en train de passer à côté de la nouvelle révolution industrielle, celle de la technologie et des services à forte intensité intellectuelle.

Après le choc pétrolier de 1974, la France a perdu ses industries à fort contenu de main d'oeuvre, comme les autres pays développés.

Depuis 2000, la France perd ses industries en forte intensité en capital et en fort contenu en R&D, alors que les pays qui équipent leurs usines de robots deviennent les nouvelles grandes puissances industrielles : Japon, Amérique du Nord, Allemagne, Corée du Sud, Chine.

Nombre de robots en 2011

Pays

Nouveaux

équipements

Parc de

Robots

1 Japon 27.894 307.201
2 Corée du Sud 25.500 124.190
3 Alena (USA, CDN, Mexique) 24.341 184.679
4 Chine 22.577 74.317
5 Allemagne 19.533 157.241
6 Italie 5.091 62.245
7 Taïwan 3.688 29.837
8 Thaïlande 3.453 13.088
9 Espagne 3.091 29.847
10 France 3.058 34.461
11 Rép. Tchèque 1.618 5.890
12 Inde 1.547 6.352
13 UK 1.514 13.641
14 Brésil 1.400

http://www.ifr.org/industrial-robots/statistics/

En 2011, le parc de robots industriels en France est seulement le 7ème dans le monde, dépassé par les grandes puissances industrielles asiatiques (Japon, Corée du Sud, Chine), l'Alena, l'Allemagne et aussi l'Italie.

En nombre de nouveaux équipements, la France recule au 10ème rang dans le monde, dépassée par les puissances émergentes d'Asie (Taïwan, Thaïlande) et aussi l'Espagne.

Le retard français s'agrandit en 2011 par rapport aux autres grandes puissances industrielles. Le parc français est également très âgé, moitié plus que celui des industriels allemands.

Des pays comme la Chine ou la Thaïlande encouragent leurs entreprises à s'équiper de robots pour compenser la hausse du coût salarial et maintenir leur compétitivité. La France avec ses charges salariales trop élevées et son retard dans la robotisation est le pays où le mouvement de relocalisation des entreprises a le moins de chance de se développer.

.

Le mauvais rapport qualité prix des produits français

Selon une étude de Natixix, les produits français ont un niveau de gamme équivalent à celui des fabrications espagnoles, mais avec des salaires dans l'industrie aussi élevés qu'en Allemagne. Le mauvais rapport qualité prix de la France se traduit pas un effondrement du commerce extérieur et de la petite industrie française. [1]

.

La bureaucratie des gros fournisseurs étouffe l'innovation des start-up

L'innovation est une culture, qui en France est étouffée par la bureaucratie publique et celle des grandes entreprises.

Joseph Puzo, patron du groupe Axon, fabrique des câbles électroniques high-tech qui équipent aujourd'hui le robot envoyé sur Mars par la Nasa, ainsi que les airbags de la moitié des voitures européennes. Mais il y a quelques années, il n'arrivait même pas à acheter de la colle ! "Au départ, quand on monte en gamme, on est souvent sur une niche. Or les petits volumes n'intéressent pas les fournisseurs. J'avais besoin de 50 kilos d'une colle résistant aux très hautes températures, et le fabricant ne la vendait qu'à la tonne". Il a du recruter un ingénieur pour trouver une formule en interne, et un confrère d'une autre entreprise lui a prêté des machines pour réaliser ses mélanges.

source : Expansion Juillet - Août 2013 - Monter en gamme pour mieux résister - Stéphane Benz

.

Les conséquences de la perte de compétitivité de la France

"Notre secteur productif est extrêmement affaibli. Il l'était déjà avant l'arrivée au pouvoir de François Hollande, puisque son dernier point haut remonte à 1999. Depuis cette date, nous nous sommes continuellement affaiblis :

En résumé, notre économie était déjà très mal en point, et la politique menée entre 2012 et 2014 lui a porté le coup de grâce."

source : Christian Saint-Etienne dans le Point du 20 Août 2014

Déclin industriel

L'Allemagne et le Japon restent de grandes puissances industrielles,

L'industrie française, laminée par la concurrence des pays à bas salaires, est en voie de disparition : le poids du secteur industriel est tombé de 24 % du PIB en 1980 à 12,6 % en 2011.

Pays % du PIB 2011
Allemagne 26,2 %
Japon 23,0 %
Italie 18,6 %
Espagne 16,9 %
USA 16,6 %
U.K. 16,5 %
France 12,6 %

source : rapport Gallois - Les Echos 6 Novembre 2012

.

Déficit extérieur

Le décrochage économique de la France se traduit par un déficit commercial de plus en plus important.

année 2012

Balance commerciale

biens et services

France -76,1 MD$
Royaume-Uni -43,3 MD $
Italie -21,8 MD $
Espagne +29,8 MD $
Allemagne +162 MD $

Source : OCDE dans Le Point du 4 Octobre 2012

Solution

La restauration de la compétitivité de la France passe par une réforme de la fiscalité pour alléger les impôts sur le travail.

Les pouvoirs publics peuvent transférer une partie de la charge fiscale qui pèse sur le travail par un alourdissement des impôts sur la propriété immobilière ou les droits de succession.

Les taxes environnementales (taxe carbone) constituent un gisement important permettant de rééquilibrer la structure fiscale en favorisant la réduction des dommages environnementaux.

Détérioration des marges des entreprises françaises

Allemagne 41,5 %
France 27,7 %

L'investissement privé est insuffisant car les PME françaises sont étouffées dans leur développement

Le taux d'investissement des PME est de 12,1 % en France contre 16 %% en Allemagne. Les PME françaises ne sont pas assez rentables et ne peuvent se développer, alors que l'Allemagne dispose d'un grand nombre de grosses PME leader sur leur secteur d'activité.

.

.

Réformes en faveur de la compétitivité

-->Le Crédit d'Impôt Compétitivité Emploi (CICE)

L'entrée en vigueur du CICE fin 2012 devait alléger les charges des entreprises de 20 MD €. Il a reçu le soutien de l'ensemble de la classe politique et du MEDEF.

Limites :

Peu d'effets positifs sur l'industrie d'exportation

En limitant le CICE à 2,5 fois le smic, les principaux bénéficiaires sont la Poste, la grande distribution, et non les entreprises de haute technologie qui feront la France de demain.

La Fondation Concorde regrette que le CICE ne vise pas plus précisément le secteur industriel soumis à la concurrence internationale.

Pas de garantie sur la bonne utilisation de cet allègement d'impôt massif

Le gouvernement a voulu adopter une mesure "simple", sans garantie sur la bonne utilisation de cet allègement d'impôt massif.

Mesure trop complexe pour les PME

Dans les faits, la mise en oeuvre du CICE est tellement compliquée que 75 % des PME n'y ont pas recours.

Il aurait fallut distinguer les mesures en faveur de la baisse des charges des mesures en faveur de l'industrie exportatrice

Pour l'économiste Pierre Cahuc, il faut cibler les allégements de charge sur les plus faibles salaires dans les secteurs du commerce et de la construction. Pour le secteur industriel "il aurait fallu utiliser un autre instrument, par exemple une incitation fiscale à l'investissement".

Selon Gérard Collomb [12] il aurait fallu une mesure plus simple, comme la baisse des charges patronales en échange de l'abandon de niches fiscales, l'effet aurait été immédiat.

Louis Gallois considère qu'il faut laisser aux mesures actuelles de produire leurs effets :"Je m'étais prononcé en faveur d'une baisse des charges. c'est un crédit d'impôt qui a été décidé. Ne modifions pas le CICE. l'instabilité fiscale permanente est infernale pour les entreprises. L'effet du CICE est plus fort sur l'emploi que la solution que j'avais préconisé, et moins ciblé sur l'industrie. Mais, si l'on baisse les coûts des services, cela aide aussi les entreprises exportatrices qui les consomment. Ne changeons rien ! Stabilisons en l'état les lois Dutreil, la contribution économique territoriale, le CICE ou le crédit d'impôt recherche."

-->Accord sur une flexibilité défensive de l'emploi face à l'envolée du chômage

L'accord du 11 Janvier 2013 sur la sécurisation de l'emploi est une importante étape dans la modernisation du marché du travail en France :

En Mars 2013, l'accord Renault fait la Une de Challenge, tant la mobilisation conjointe patronat-syndicats autour de Renault est emblématique. Au-delà des sacrifices consentis par les salariés pour redonner une chance au site France, deux remarques de Carlos Ghosn méritent d'être relevées : "Tout a commencé avec ce qui a été signé au niveau du pays"., rappelle le PG, saluant l'initiative du gouvernement en faveur de la compétitivité; et le "changement d'état d'esprit" induit par l'accord semble tout aussi important que ses modalités au patron de Renault. [9]

Limites :

Désormais, il est impossible d'embaucher une personne moins de 24 heures par semaine.

source : Challenges n° 337 - 21 Mars 2013 - Vincent Beaufils

[1] L'Expansion Juillet Août 2013

[2] Le Figaro - 2 Novembre 2012

[3] Chalenges n° 315 - 4 Octobre 2012 - page 68 - Un mille-feuille fiscal toujours plus épais - Thierry Fabre

Le Point n° 2156 - 9 Janvier 2014 - Attention aux fausses réformes - Clément Lacombe


Site créé gratuitement grâce à OnlineCreation.me